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ENFANT EN DOMESTICITÉ:
Mal nourris, maltraités, ils sont battus, injuriés sans raison et ils servent de boucs émissaires aux autres personnes de la maison quand les choses vont mal. Une fois placés en domesticité, ces enfants font face aux pires déboires. La plupart du temps ils/elles ne sont pas payés et ils/elles sont exploités. Ils ont à leur charge la plus lourde responsabilité de la maisonnée: aller chercher de l’eau, lessiver les sols et les vêtements, en un mot tous les travaux domestiques etc. Cendrillons des bidonvilles, les « restavèk » (« reste-avec »), sont souvent les premiers levés et les derniers couchés. SOURCES ET CREDITS: AFP |FMS | GOOGLE |HAITI NEWS | BELLACTION FILM |
1- ENFANCE
Aucun enfant n’est né par sa propre volonté, c’est un innocent qui commence à vivre dans un nouveau monde après sa naissance.
La protection de l’enfance est l’une des priorités qui est prioritaire pour nous (POU AYITI).
Notre objectif est de:
a) Identifier des enfants qui n’ont pas (Acte de Naissance – Registre d’Archives).
Sans moindre ignorance, on peut constater qu’en plein du 21e Siècle, en Haïti on trouve encore des personnes qui n’obtiennent pas d’un acte de naissance ou d’un registre d’archive voir une carte d’identification Nationale.
· Solution à apporter
On procèdera des recensements en partenariat avec Archives Nationales, Institution de Bien-être Social, Office National d’Identification et avec d’autres instances qui travaillent sur ce domaine afin de collecter des données pour enregistrer toutes les personnes qui ne possèdent pas un registre d’archives. On va prioriser les bénéficiaires des zones ou communes les plus éloignées du pays. De ce fait, ce projet va couvrir tout le territoire national.
b) Eduquer tous les enfants du pays :
Pou Ayiti est dévouée pour l’éducation dans le pays, conjointement avec la politique éducative de la constitution. Une éducation sans faille, d’où tous les enfants ont le droit d’aller à l’école confortablement et reçoivent le pain de l’instruction. En Haïti, le taux d’analphabétisme est trop élevé. Est ce qu’on peut parler de technologie si on n’est encore instruire.
· Nos suggestions et solutions
On procédera un recensement tous les 10e mois de l’année afin d’identifier tous les enfants qui ne fréquente pas un établissement scolaire pour les faire inscrire aux programmes de l’éducation gratuite mis en leur disposition par l’Etat et/ou demander des bourses d’études pour eux aux instances concernées.
Accompagner les parents, rechercher et identifier toutes les instances de subvention afin d’informer aux parents ou de canaliser la subvention par les moyens fiables de l’organisation POU AYITI et ses partenaires. Gérer et repartir en bonne condition les biens/matériels recueillis pour l’éducation.
c) Accompagner les enfants (les parents envers les enfants | les enfants envers les parents)
A grand étonnement en Haïti au cœur du XXIe Siècle, on peut trouver des enfants en domesticités, des enfants aux travaux forcés, des enfants violés par des proches ou des alliés proches, des enfants sans éducations ni instructions, des enfants à travers les rues, des enfants traumatisés, des enfants délaissés par les pères et être à charge de leur maman, des enfants orphelins qui s’exposent à la quémande du quotidien. Malgré tout, ils sont tous innocents de leur sort. Souvent on prononce ce refrain en Haïti ‘’timoun jodi..granmoun demen’’ avec tant d’ignorance, on oublie toujours si les étapes d’un être complet comprend : l’enfance, l’adolescence – jeunes et adultes au lendemain. Contrairement, on dit ’’timoun jodi, jèn demen’’. Quel est le travail à faire ? Comment serait-elle la jeunesse haïtienne ? Quelle orientation qu’on puisse donner aux enfants et aux jeunes d’aujourd’hui afin qu’ils puissent vraiment la relève de demain ? Président, Sénateur, Docteur, Ingénieur…..j’en passe.
· Nos suggestions et solutions
Remarquablement en Haïti on peut constater les tempéraments des parents envers leur enfant. Ils sont très austère envers leur propre enfant que dirais-je pour les enfants d’autrui (restavèk yo). La problématique n’est autre que la communication entre les parents et les enfants et les enfants envers les parents, l’interaction ou l’échange des opinions entre les pairs.
La Déclaration officielle du Droit de l’homme et Droit des Enfants a priorisée les opinions de tous.
Donc, l’enfant a besoin un accompagnement confortable et un environnement sain afin d’être mieux s’épanoui et disposé à recevoir l’instruction ou l’éducation qu’on veut lui offrir.
Dans cette optique, l’organisation POU AYITI veut offrir toutes ses ressources afin de protéger les enfants contre toutes les malversations qui empêchent leur épanouissement et leur liberté.
- On compte de mettre en place des cellules de formation dans les quartiers populaires et dans les quartiers aisés afin de donner des modules de formations éducatives en séances de porte à porte et/ou en atelier sur l’éducation des parents ou des personnes cibles envers les enfants.
- On compte à collecter des doléances et les acheminer aux instances appropriées à ces faits pour des suivis de cas.
- Superviser les maisons là il y a des enfants en domesticités, chez ma tante, chez tonton etc. ; afin de les rappeler aux obligations de la Loi envers ces enfants : loisirs – santé - éducation etc.
- Orienter des enfants de rue vers des villages d’accueil du pays, éviter les aux mœurs du quotidien, vols, viols, alcool et drogues, pédophilie ou la prostitution forcée.
- Avoir d’accès aux villages d’accueil afin d’inspecter les modes de vies des enfants et le comportement des responsables envers les sujets.
- Avoir des entrevues individuelles avec les enfants qui sont en domesticités.
- Promouvoir le programme psychosocial et développement personnel pour les enfants des établissements scolaires ou des villages d’accueil.
- Former des jardinières et/ou des professeurs suivants les comportements à exercer en provenance des enfants qu’ils instruisissent.
- Faire des propositions de loi ou de plaidoirie en faveur des enfants qui deviennent adulte en domesticité, ceux ou celles qui ont vécu plus de dix (10) à quinze (15) années chez un proche sans avoir rien réalisé pour le futur de leur vie. Cette loi doit avoir en son contenu le dédommagement et la réparation totale en faveur de la victime.
- Créer des centres de réinsertion sociale pour les jeunes mamans ou des mères précoces. Promouvoir des séances de sensibilisations pour des jeunes, adolescentes, et les adultes qui sont en préparation à être parents. Prendre des initiatives pour des activités psychosociales.
- Former des parents sur l’Education Sexuelle de l’enfant afin de préparer son adolescence et l’étape de la puberté. Demander aux parents d’utiliser une communication à l’amiable avec l’enfant afin d’éviter la grossesse précoce et les IST. Aider les enfants à mesurer leur liberté depuis son adolescence et respecter leur opinion sans lui laisser tout faire à son propre gré.
Editorial
ENFANT ET LA DOMESTICITÉ EN HAITI
L'objectif du Programme protection de l’Enfant de POU AYITI est de s'assurer d'une protection spéciale pour les enfants les plus défavorisés, les enfants victimes de conflits ...
Plus de 2000 enfants haïtiens vivent dans la rue. Il y des enfants qui sont associés aux groupes armés représentent un groupe d'enfants vulnérables et sont souvent victimes d'exploitation et négligence.
La protection de l'enfant constitue une préoccupation majeure dans le développement économique et social d'un pays.
La domesticité en Haïti On estime à 300.000 le nombre d’enfants vivant en domesticité en Haïti.
La plupart des enfants en domesticité sont des filles (plus de 75 % selon quelques enquêtes ponctuelles), mais on retrouve également des garçons. Les enfants placés en domesticité sont pour la plupart des enfants issus de familles vivant en milieu rural. Certains sont orphelins, d’autres sont membres de familles nombreuses, car rares sont les enfants dont les parents ont seulement 1 ou 2 enfants. Les enfants entrent en service à tout âge. Certains n’ont même pas 6 ans lorsqu’ils commencent à travailler comme restavèk.
Le contexte global
Avec une population estimé à plus de 10 millions d’habitants, constituée de plus de 48% d’enfants, la densité de la population est de l’ordre de 290 habitants au Km², et atteint jusqu’à 1480 personnes au Km² en zone urbaine. L’aire métropolitaine de Port-au-Prince abritait quelque 20.7% de la population en 2000, contre 13.4% en 86/87. Cette tendance s’est accélérée au cours des dernières années et aujourd’hui, on estime que plus de 40% de la population vit en milieu urbain. Une bonne partie de la population est venue se loger à la périphérie des villes, dans des conditions infra-humaines et de vulnérabilité extrême.
L’impact de ce processus de paupérisation est très fortement ressenti par les enfants. Or il n’existe pas encore à date une politique nationale de protection de l’enfant en général, et de l’enfant en domesticité en particulier.
En son article 261, la Constitution de 1987 en vigueur stipule que « tout enfant a droit à l’amour, à la compréhension et aux soins moraux et matériels de son père et de sa mère”. Il faut signaler que malgré l’étendue du phénomène de la domesticité, le projet de « code de l’enfant » ne prévoit quasiment aucune disposition pour réguler/sanctionner et/ou transformer cette relation sociale.
Comment devient-on un enfant restavèk?
Les parents qui confient leur enfant à une famille de la ville espèrent que l’enfant aura accès à l’école et qu’il sera convenablement nourri. Ils espèrent que ces enfants connaîtront ainsi une vie meilleure, et qu’ils leur reviendront un jour avec une éducation assez poussée ou une somme d’argent assez importante pour aider toute la famille à mieux vivre. Selon une étude réalisée par Haïti Solidarité International (HSI) il semble que durant ces trente dernières années, ce ne seraient plus les familles des couches aisées qui auraient recours aux services d’enfants domestiques, mais les couches urbaines, elles-mêmes défavorisées et ayant le plus souvent des relations de parenté élargie avec les enfants qui les servent.
Le quotidien d’un enfant en domesticité
L’enfant en domesticité travaille dans un foyer qui n’est pas celui de ses parents. Il accomplit des corvées ménagères (nettoyage, lessive, préparation des repas, garde des enfants…), fait les courses et accomplit toute autre tâche requise par les parents d’accueil, ainsi que les enfants et toute autre personne occupant la maison. Ceci (théoriquement) en échange de la nourriture, des vêtements, soins de santé et éducation. Littéralement, la domesticité, c’est la situation d’une personne employée au service d’une maison.
Les problèmes vécus par les enfants en domesticité
Une fois placés en domesticité, ces enfants font face aux pires déboires. La plupart du temps ils/elles ne sont pas payés et ils/elles sont exploités. Ils ont à leur charge la plus lourde responsabilité de la maisonnée: aller chercher de l’eau, lessiver les sols et les vêtements, en un mot tous les travaux domestiques etc. Cendrillons des bidonvilles, les « restavèk » (« reste-avec »), sont souvent les premiers levés et les derniers couchés.
Mal nourris, maltraités, ils sont battus, injuriés sans raison et ils servent de boucs émissaires aux autres personnes de la maison quand les choses vont mal.
Extrait d'un Article publie par la Fondation Maurice Sixto.
ENFANT ET LA DOMESTICITÉ EN HAITI
L'objectif du Programme protection de l’Enfant de POU AYITI est de s'assurer d'une protection spéciale pour les enfants les plus défavorisés, les enfants victimes de conflits ...
Plus de 2000 enfants haïtiens vivent dans la rue. Il y des enfants qui sont associés aux groupes armés représentent un groupe d'enfants vulnérables et sont souvent victimes d'exploitation et négligence.
La protection de l'enfant constitue une préoccupation majeure dans le développement économique et social d'un pays.
La domesticité en Haïti On estime à 300.000 le nombre d’enfants vivant en domesticité en Haïti.
La plupart des enfants en domesticité sont des filles (plus de 75 % selon quelques enquêtes ponctuelles), mais on retrouve également des garçons. Les enfants placés en domesticité sont pour la plupart des enfants issus de familles vivant en milieu rural. Certains sont orphelins, d’autres sont membres de familles nombreuses, car rares sont les enfants dont les parents ont seulement 1 ou 2 enfants. Les enfants entrent en service à tout âge. Certains n’ont même pas 6 ans lorsqu’ils commencent à travailler comme restavèk.
Le contexte global
Avec une population estimé à plus de 10 millions d’habitants, constituée de plus de 48% d’enfants, la densité de la population est de l’ordre de 290 habitants au Km², et atteint jusqu’à 1480 personnes au Km² en zone urbaine. L’aire métropolitaine de Port-au-Prince abritait quelque 20.7% de la population en 2000, contre 13.4% en 86/87. Cette tendance s’est accélérée au cours des dernières années et aujourd’hui, on estime que plus de 40% de la population vit en milieu urbain. Une bonne partie de la population est venue se loger à la périphérie des villes, dans des conditions infra-humaines et de vulnérabilité extrême.
L’impact de ce processus de paupérisation est très fortement ressenti par les enfants. Or il n’existe pas encore à date une politique nationale de protection de l’enfant en général, et de l’enfant en domesticité en particulier.
En son article 261, la Constitution de 1987 en vigueur stipule que « tout enfant a droit à l’amour, à la compréhension et aux soins moraux et matériels de son père et de sa mère”. Il faut signaler que malgré l’étendue du phénomène de la domesticité, le projet de « code de l’enfant » ne prévoit quasiment aucune disposition pour réguler/sanctionner et/ou transformer cette relation sociale.
Comment devient-on un enfant restavèk?
Les parents qui confient leur enfant à une famille de la ville espèrent que l’enfant aura accès à l’école et qu’il sera convenablement nourri. Ils espèrent que ces enfants connaîtront ainsi une vie meilleure, et qu’ils leur reviendront un jour avec une éducation assez poussée ou une somme d’argent assez importante pour aider toute la famille à mieux vivre. Selon une étude réalisée par Haïti Solidarité International (HSI) il semble que durant ces trente dernières années, ce ne seraient plus les familles des couches aisées qui auraient recours aux services d’enfants domestiques, mais les couches urbaines, elles-mêmes défavorisées et ayant le plus souvent des relations de parenté élargie avec les enfants qui les servent.
Le quotidien d’un enfant en domesticité
L’enfant en domesticité travaille dans un foyer qui n’est pas celui de ses parents. Il accomplit des corvées ménagères (nettoyage, lessive, préparation des repas, garde des enfants…), fait les courses et accomplit toute autre tâche requise par les parents d’accueil, ainsi que les enfants et toute autre personne occupant la maison. Ceci (théoriquement) en échange de la nourriture, des vêtements, soins de santé et éducation. Littéralement, la domesticité, c’est la situation d’une personne employée au service d’une maison.
Les problèmes vécus par les enfants en domesticité
Une fois placés en domesticité, ces enfants font face aux pires déboires. La plupart du temps ils/elles ne sont pas payés et ils/elles sont exploités. Ils ont à leur charge la plus lourde responsabilité de la maisonnée: aller chercher de l’eau, lessiver les sols et les vêtements, en un mot tous les travaux domestiques etc. Cendrillons des bidonvilles, les « restavèk » (« reste-avec »), sont souvent les premiers levés et les derniers couchés.
Mal nourris, maltraités, ils sont battus, injuriés sans raison et ils servent de boucs émissaires aux autres personnes de la maison quand les choses vont mal.
Extrait d'un Article publie par la Fondation Maurice Sixto.